Collectif Anti-Précarité Dordogne

Collectif Anti-Précarité Dordogne

Expulsion


"Titre de séjour provisoire" pour Sabah Drissia


D'après le journal "Sud-Ouest" du 10 avril 2010

Le préfet de la Gironde a décidé hier d'accorder un "titre de séjour provisoire" à une marocaine qui avait reçu une obligation de Quitter le Territoire Français, après avoir porté plainte pour violences conjugales dans une gendarmerie.
Le député-maire (Verts) de Bègles, Noël Mamère, et la conseillère régionale (PS) Naïma Charaï avaient demandé "un réexamen rapide du dossier", estimant que cette femme, âgée de 34 ans, devait "pouvoir être protégée en tant que femme battue".

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Fin de l'article et très heureux résultat, donc, de la mobilisation rapide et efficace de citoyens et d'élus.
Merci à toutes et à tous pour votre soutien et vos participations de toutes sortes.
Une attention très spéciale à celles et à ceux qui, en sachant les problèmes familiaux et juridiques qu'ils encourent, acceptent de garder chez eux les persdonnes menacées d'iniquité, d'injustice et de stigmatisation de la part de gouvernements qui renient , jour après jour, ces notions fondamentales que sont l'amour de l'autre et le droit à chacun de vivre où il l'entend.
Tous les membres du Collectif Anti-Précarité de la Dordogne souhaite à Sabah Drissia une heureuse vie en Fra
nce.


10/04/2010
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Drissia, condamnée à une double peine


D'après le journal "L'Écho de la Dordogne" du mercredi 7 avril 2010



"Chaque fois qu'une femme sera martyrisée dans le monde, cette devra être reconnue comme citoyenne française et la France sera à ses côtés."

Joli, bravo, louable intention.
C'est avec ce genre de belle phrase que Nicolas Sarkozy a été élu président de la République. Cette déclaration faite en 2007, le chef de l'État l'a rangée avec le reste de ses nombreuses promesses, aux oubliettes.
Exemple avec Drissia Sabah, jeune marocaine de 34 ans, enceinte de cinq mois et demi, battue par son compagnon, et menacée aujourd'hui d'expulsion.

"Une vraie chasse à l'immigré, comme au temps de Vichy !"

Drissia arrive en France en 2008 pour rendre visite à sa soeur, Mamma, installée depuis dix années à Saint-Antoine-de-Breuilh. En poche, Drissia n'a qu'un visa touristique d'un mois. Les aléas de la vie font que lors de son séjour, la jeune femme rencontre Antonio dont elle tombe amoureuse. Tous deux feront un premier enfant. Drissia décide alors de ne plus repartir au Maroc. Mais voilà, le 18 mars dernier, après une violente dispute au sein du couple, Drissia subit les coups de son compagnon. Enceinte de cinq mois et demi, la jeune femme prend peur et choisit de se rapprocher de la gendarmerie de Sainte-Foy-la-Grande afin d'obtenir la protection des forces de l'État. Mal lui en prit ! De victime elle devient vite coupable : les gendarmes girondins ne retiendront des plaintes de la jeune femme que son statut de sans-papier. Le passeport de Drissia lui est confisqué, la préfecture de Gironde lui signifie une obligation de quitter le territoire français en date d'aujourd'hui (7 avril 2010). Drissia s'entend dire de la bouche d'un gendarme que son passeport lui serait rendu à l'aéroport de Mérignac lors de son départ.
"Drissia vit désormais cachée le temps que nous trouvions toutes les solutions pour qu'elle reste en France", explique Mamma, "nous avons fait appel auprès du tribunal administratif mais qui a confirmé l'arrêté de la préfecture."

Désarmée, la famille de la jeune femme cherche le soutien de tous dans son combat. Appel auquel a répondu notamment le collectif anti précarité de Bergerac, la ligue des droits de l'homme, et de nombreux citoyens réunis hier (6 avril 2010) dans le bourg de Saint-Antoine-de-Breuilh afin de sensibiliser le plus grand nombre à la situation de Drissia.

"On ne peut laisser faire cette chasse à l'immigré, cette chasse à l'homme comme si de rien n'était", confie un membre du comité de soutien, "nous ferons tout contre cette grosse machinerie gouvernementale qui bafoue tous droits humains."

L'objectif du collectif est aujourd'hui de cacher Drissia (note hors texte : c'est fait depuis le 7 avril) le temps de sa grossesse "en espérant que la naissance de son enfant de père français (note hors texte : le père l'a reconnu intra utéro) rende plus difficile l'expulsion".

Le collectif met en ligne dès aujourd'hui une pétition pour soutenir Drissia.


Un blog a été spécialement créé pour cette cause :


Vous pouvez là également signer la pétition en faveur de Sabah Drissia.

08/04/2010
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Expulsion de Mme Sabah, enceinte de 5 mois

Mme Sabah Drissia, d'origine marocaine, en France depuis 2008, est entrée sur le territoire avec un visa touristique.

Elle vit avec Mr de Véga Antonio, français. Ils ne sont pas mariés.

Mme Sabah est enceinte de 5 mois. L'enfant est reconnu par le père. Elle a subi des violences du futur père.

Elle se présente en gendarmerie le 18 mars pour signaler les violences sans vouloir porter plainte pour que les gendarmes fassent peur à Mr de Véga.

Les gendarmes ont constaté qu'elle est sans papiers. Ils ont conservé son passeport ainsi que le rapport médical fait par les urgences.

Une OQTF lui a été signifié par la préfecture de Gironde.

Elle doit partir le 7 avril 2010 vers le Maroc.

L'avocat a fait un recours administratif.

SOS Femmes Battues à Périgueux a été contacté et ont donné les coordonnées du centre d'accueil « Béthanie » à Bergerac.

La soeur de Mme Sabah a téléphoné pour obtenir un hébergement sans y parvenir.

La soeur de Mme Sabah vient de contacter Mr de Véga qui semble vouloir se présenter au Service des Étrangers pour aider Mme Sabah.

Actuellement personne ne sait où se cache Mme Sabah.

D'après sa soeur elle est très perturbée et ne parle très peu le français.

Si vous connaissez des personnes habitant le Bergeracois ou proche de Saint-Antoine du Breuil voulant aider Mme Sabah, prière de contacter sa soeur au 05 53 74 31 64.


Un comité de soutien se crée actuellement. Toute personne désireuse d'aider ou de participer peut me contacter sur ma page FB ( Michel Frédérico) ou à l'adresse : frederico24100@gmail.com
Merci pour votre soutien. Toute aide est la bienvenue.

Vous pouvez aussi contacter :

Patrick : 06 07 57 22 53

Nathalie : 06 85 15 07 55

Michel : 06 33 53 49 47


04/04/2010
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