Soupe Citoyenne à Bergerac le 19 Février
Venez apporter votre grain de sel
à la campagne électorale
Samedi 19 février (11 h)
à Bergerac,
en face de Notre Dame
Le collectif citoyen de Bergerac s’est donné pour but de fédérer et de stimuler le mouvement de protestation contre la prétendue réforme des retraites. Ce mouvement a permis, à partir de la question des retraites, d’interroger l’avenir de notre société. Quelle solidarité entre les générations ? Quelle répartition des richesses ? Quel usage du revenu social ?
Toutes ces questions restent ouvertes malgré l’essoufflement du mouvement
après l’adoption d’une loi inique.
Le collectif citoyen s’invite
dans la campagne
des cantonales
Ah bon ?! Non pas pour se présenter, que l’on se rassure, mais pour rompre avec une mauvaise habitude française.
Celle qui veut que les citoyens n’aient plus le droit à la parole publique et politique dès qu’une élection approche.
De plus nous ne comprenons toujours pas que plusieurs futurs candidats de partis politiques, présents dans les manifestations pour défendre les retraites et dont certains semblaient alors partager le même combat, se présentent maintenant en ordre dispersé.
Cette attitude, laisse craindre qu’une logique purement concurrentielle prenne le pas sur la défense d’une politique sociale ambitieuse qu’ils auraient dû porter ensemble.
Ainsi donc, si le droit de vote est un droit citoyen, il nous semble important, dans ce contexte, de ne pas laisser le politique aux seuls partis politiques et à leurs seuls candidats.
Puisque nous ne pouvons pas pour l’instant, mais rien n’est immuable, choisir ensemble nos candidats n’avons-nous pas le droit d’exprimer politiquement nos exigences sur différents points ?
Exemple : le RSA
Le revenu social d’activité qui remplace le RMI, conditionne l’allocation financière perçue à une recherche active d’emploi. Dans un contexte de chômage massif, il a pour conséquence d’encourager le travail précaire (temps partiel, contrat court), à l’image des contrats aidés (emplois subventionnés) qui maintiennent le « bénéficiaire » dans la pauvreté.
Or, le RSA est géré par le Conseil général (la Dordogne était même département pilote pour son instauration).
- Que peut faire le Conseil général pour que le RSA ne participe pas de la précarisation du travail ?
Question subsidiaire :
- la radiation du RSA (dernier filet social) est-elle moralement et politiquement défendable ?
Exemple : les travailleurs sociaux
Les travailleurs sociaux qui ont pour mission de venir en aide aux victimes de la précarité sont eux-mêmes, de plus en plus en voie de précarisation : poste non remplacé, CDI remplacé par un emploi précaire ; la structure elle-même a un avenir incertain, notamment par la remise en cause des conventions collectives, protectrices de droits.
Le Département est l’acteur majeur de la politique sociale, en tant qu’employeur et par les subventions qu’il dispense.
- Quelle politique sociale dans les années à venir alors que les besoins explosent ?
Exemple : le transport aérien
Deux aéroports en Dordogne, est-ce compatible avec la lutte contre le réchauffement climatique ? Des aéroports subventionnés alors que les habitants de la Dordogne ne les utilisent pas, est-ce compatible avec les déficits publics invoqués quand augmentent les dépenses sociales? Des subventions destinées de plus à une compagnie, Ryanair, qui affiche des bénéfices record, et un mépris scandaleux à l’égard de ses salariés et du droit social.
-Que proposons-nous pour résoudre cette anomalie écologique et sociale ?
-Au travers de cet exemple parlant n’est-ce pas toute la politique des aides financières du Conseil Général aux entreprises, qui doit être débattue et posée ?
Le collectif citoyen ne s’autoproclame pas représentant des citoyens. Il veut montrer qu’il est possible et nécessaire de participer à un débat public qui nous concerne tous.
Sans avoir à demander
la permission à personne.
Nous invitons tous les citoyens qui le souhaitent à participer à la première manifestation publique autour d’une soupe citoyenne, à mettre un peu de contenu, DE SOURIRE ET DE BONNE HUMEUR dans cette campagne des dernières cantonales autour du slogan.
« DES C…. EN OR POUR LES UNS,
DES NOUILLES ENCORE POUR TOUS LES AUTRES »
Réseau Objection de Croissance (ROC) : ralentir la ville
Ecosocialisme
Ralentir la ville
SCHNEEBERGER Thibault
Fin novembre, le ROC (Réseau Objection de Croissance) Vaud organisait un colloque intitulé « Ralentir la Ville », reprenant ainsi le thème d’une journée tenue à Vaux-en-Velin au printemps dernier. L’idée du ralentissement fait donc son chemin chez tous ceux qui rêvent d’une ville à visage humain : conviviale, solidaire, apaisée et donc… ralentie ! Autant d’idées à mettre en avant à l’occasion des élections municipales qui auront lieu ce printemps dans les cantons de Vaud et Genève.
Historiquement, le mouvement Cittaslow est né en Italie en 1999, dans la foulée du mouvement Slow Food créé en réaction au « fast food » et à l’uniformisation de nos habitudes alimentaires. L’une des idées de Slow Food était de retisser des liens avec l’agriculture artisanale et de préserver les spécialités régionales menacées par la mondialisation et l’agro-business. La «ville lente » s’inscrit dans un prolongement naturel de cette démarche, dans le cadre d’un réseau de résistances urbaines à la globalisation.
Le réseau Cittaslow s’adresse à des localités de moins de 60 000 habitants et regroupe plus de 140 villes. Son manifeste comprend près de 70 recommandations parmi lesquelles on trouve la défense du patrimoine bâti existant, la réduction des consommations énergétiques, la diminution des déchets, le développement des commerces de proximité, la priorité aux infrastructures collectives avec notamment des équipements adaptés à tous (handicapés, enfants, personnes âgées, etc.), la multiplication des espaces verts et des rues piétonnes, la priorité aux transports en commun et à la mobilité douce, le maintien des traditions et de l’artisanat local.
Mots-chantiers
Mais loin d’une addition de mesures cosmétiques qui consisteraient à vouloir « la même chose en plus lent», la démarche du ralentissement doit être élargie et appréhendée comme un nouveau paradigme urbain pour répondre aux impasses écologiques, sociales et démocratiques.
L’accélération générée par le productivisme et la soif de profits engendre individualisme, exclusion et isolement. Or, ce sont les plus faibles qui en paient le prix. Ralentir est donc avant tout une question de justice sociale. Et cette démarche suppose d’investir des mots- chantiers : la gratuité, la coopération, le prendre soin, la relocalisation, la proximité… afin de rêver à nouveau la communauté urbaine comme un lieu de résistance à la mondialisation, à l’uniformisation et à l’enlaidissement du monde.
Trafic et lien social
Après 50 ans de développement urbain centré sur la voiture individuelle, la priorité des politiques d’aménagement devrait être de décoloniser nos centres urbains de l’automobile. Car si l’on évoque souvent les nuisances directes du trafic motorisé (pollution atmosphérique et sonore, engorgement, stress, accidents, privatisation de l’espace public, épuisement du pétrole, réchauffement climatique, etc.), on en ignore généralement les conséquences sociales. Une étude menée à Bristol en 2008 établit ainsi un lien très clair entre la densité du trafic et la destruction du lien social. En prenant trois rues «types» (trafic faible, moyen et fort), l’auteur montre combien les liens sociaux à l’intérieur d’une rue diminuent fortement en présence d’un trafic important. Dans la rue à faible trafic, chaque habitant a en moyenne plus de 5 amis et 6 connaissances dans sa rue. Ces chiffres descendent à 1 ami et moins de 3 connaissances dans la rue à fort trafic (voir illustration). Les solutions sont simples mais demandent du courage politique : priorité aux transports publics, rues piétonnes dans les quartiers, pistes cyclables sécurisées, diminution du stationnement au centre et diminution de la vitesse en ville (30km/h maximum, y compris sur les axes principaux).
Nature urbaine
Organiser un retour de la nature en ville permettrait à la fois d’améliorer la qualité de vie pour les citadins (évitant ainsi l’exil – notamment des familles – vers la périphérie) et de recréer un lien entre les zones urbaines et les campagnes. On peut l’opérer de manière littérale : création de potagers urbains, jardins de poche, végétalisation des toits et des façades, plantation d’arbres et d’espaces verts, recours à la traction animale. La ville de Coppet ramasse désormais ses objets encombrants grâce à une charrette tirée par deux chevaux. Le projet, qui rencontre un vrai succès, permet de réinsérer des jeunes en rupture.
Mais ce retour de la nature passe aussi par les habitudes alimentaires : soutien renforcé aux initiatives d’agriculture contractuelle de proximité, engagements pour la restauration collective des collectivités publiques de se fournir auprès d’agriculteurs de la région, lutte contre l’implantation de grandes chaînes de malbouffe capitaliste, soutien renforcé aux marchés. Manger local permet également aux citadins de retrouver la notion des saisons, dont l’urbanisation et la grande distribution nous ont déconnectés, sans parler des bienfaits pour les agriculteurs locaux, des transports évités, etc.
Espace (vraiment) public
Enfin, le ralentissement implique surtout de faire de la ville un lieu où se créent des solidarités, où les plus faibles retrouvent leur place dans un espace public dont la gratuité doit être garantie. Le droit au logement et l’accès aux biens de base pour tous doivent être assurés. Le mobilier urbain (bancs, toilettes publiques, etc.) doit être convivial et ouvert à tous. Plus généralement, la lutte contre l’agression publicitaire et pour des transports publics gratuits doivent aussi évidemment figurer parmi les priorités de l’action politique municipale.
La «ville lente» est donc une idée potentiellement féconde et émancipatrice, pour autant qu’elle soit conçue comme une ouverture au monde et non comme un repli sur soi et bien sûr, qu’elle s’articule à un projet global de transformation sociale !
Thibault Schneeberger
* Paru en Suisse dans « solidaritéS » n°180 (16/12/2010), p. 9.
Pour un impayé de 100 €, EDF veut lui couper le courant : elle menace l'agent avec un couteau
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Le 28 juin dernier, un agent EDF est venu couper le courant à Corinne P., à Cormontreuil, dans la banlieue de Reims, dans la Marne.
Une coupure de courant suite à un impayé de 100 euros, selon Le Parisien.
Corinne, 43 ans, invalide à 80%, était tellement angoissée par cette coupure qu'elle aurait alors menacé l’agent avec un couteau de boucher.
Mardi après-midi, cette quadragénaire comparait devant le tribunal correctionnel de Reims pour "violences volontaires aggravées".
Selon Le Parisien, son avocat, Me Emmanuel Ludot, estime que sa cliente n’a fait que se défendre face à une "injustice."
Sa cliente, qui est sans emploi, bénéficie de 660 € de prestations mensuelles.
Corinne témoigne de son quotidien au Parisien :
"J’ai dû me priver de chauffage tout l’hiver dernier, emmitouflée sous des couvertures. Le centre communal d’action sociale (CCAS) qui m’aide pour mes dépenses énergétiques depuis fin 2009 n’a versé qu’en mai 2010 une première somme à EDF."
Quand, le 28 juin, l’agent EDF intervient à son domicile, Corinne dit lui avoir montré le document du CCAS prouvant le versement d’une somme de 200€.
"Je lui ai proposé d’appeler la mairie pour vérifier, mais il répétait 'Je coupe, je coupe' si je ne lui donnais pas le solde de 100 €.
Quand il s’est approché du compteur, je me suis dit qu’il fallait lui faire peur" explique-t-elle encore.
C’est à ce moment-là qu’elle va chercher un couteau dans la cuisine.
"J’ai dit à l’agent: 'Vous coupez toujours?'
Il faisait moins le cow-boy, et il est parti. Je ne l’ai pas touché ni menacé de mort!" dit-elle encore au Parisien.
De son côté, l’agent EDF affirme que Corinne l’a menacé de le "planter."
"Ma cliente n’a jamais eu l’intention de blesser cet agent, elle voulait juste lui faire peur. Cette femme s’est légitimement défendue devant une agression économique illégitime. Ce procès revêt un caractère symbolique" explique l’avocat de Corinne.
Un avocat qui ajoute qu’on ne peut pas couper le courant à un abonné pour 100 euros.
Il plaidera mardi après-midi la relaxe de sa cliente.
Note de la rédaction
Egalement contacté par Le Post, Maître Emmanuel Ludot nous rappelle que sa cliente, "victime d'une agression économique et dans un état de légitime défense", n'avait "aucune intention de le blesser."
Sécurité sociale : ce qui va changer pour vous en 2011
Le 05/11/2010 - Aurélie Blondel sur www.planet.fr
Au programme de la Sécurité sociale pour 2011 ? Des économies ! Quels médicaments seront moins remboursés? A quelle hausse des tarifs des mutuelles s'attendre ? Quelles mesures affecteront les malades "longue durée" ? Tour d'horizon.
1. La valse des déremboursements
On sait dans les grandes lignes à quelle sauce sera mangée la Sécurité sociale en 2011 : les députés ont voté le 2 novembre en première lecture le "PLFSS" - projet de loi de financement de l'organisme.
Ce budget, qui va maintenant être examiné au Sénat, prévoit notamment des mesures d'économies pour l'Assurance maladie, l'une des quatre branches de la Sécu. Certains médicaments seront moins remboursés : ceux à vignette bleue, dont le service médical rendu est jugé "modéré".
Actuellement remboursés par la Sécu à hauteur de 35%, ils ne le seront plus qu'à 30%. Exemples de médicaments concernés : Spasfon, Smecta. Les dispositifs médicaux sont aujourd'hui pour la plupart remboursés à 65% - ce sera 60% en 2011. Pansements, seringues, béquilles : lamesure concerne ces accessoires qui aident à prévenir, soigner ou atténuer les effets d'une maladie ou d'une blessure. Le PLFSS précise que les fauteuils roulants, remboursés à 100%, "le seront encore demain".
Les actes médicaux.
Actuellement, un patient qui subit des actes médicaux coûteux à l'hôpital ou en ville paie 20% du prix de l'acte, si celui-ci est facturé moins de 91€. Quand le prix dépasse 91€, il paie une somme forfaitaire de 18€. En 2011, l'acte devra coûter plus de 120€ pour que la somme forfaitaire se déclenche.
Exemple : pour une opération à 110€, un patient paie actuellement le forfait de 18€ ; en 2011, il paiera 20% du prix, soit 22€.
2. Moins de prises en charge pour les malades "longue durée"
Les patients atteints de maladies longues seront particulièrement touchés par le projet de loi. Les frais de transports des personnes en "ALD", affection longue durée, ne seront plus systématiquement pris en charge "lorsque leur état de santé ne le justifie pas", indique le gouvernement.
Par exemple, s'ils prennent une ambulance pour se rendre à un examen. Economie estimée : 20 millions €.
Certains patients atteints d'hypertension artérielle (forte pression du sang dans les artères) sans complication sont aujourd'hui admis dans le dispositif des "ALD" et donc pris en charge à 100%. Ce ne sera plus possible à l'avenir pour les nouveaux patients. L'hypertension artérielle sans complication "n'est pas considérée comme une maladie mais comme un facteur de risque cardiovasculaire, au même titre que l'obésité", se justifie le gouvernement. Economie estimée : 20 millions €.
Diabète.
Les patients atteints de diabète de type 2 ("non insulinodépendants", la grande majorité des diabétiques) auront désormais un forfait annuel de bandelettes de contrôle du taux de sucre dans leur sang.
Une mesure qui ne devrait pas poser de problème, explique-t-on à l'Association française des diabétiques (AFD), "dans la mesure où ce forfait est défini selon les recommandations de la Haute autorité de santé", qui fixe le nombre de contrôles par jour pour chaque type de diabète.
Economie estimée : 35 millions €.
L'Association se réjouit que l'idée "lancée par certains" de ne rembourser qu'une bandelette par jour n'ait pas été retenue car "l'autocontrôle permet aux patients d'éviter des complications comme la cécité ou l'amputation - des ravages qui coûtent en outre très cher à la Sécu".
3. 1€ de plus pour le généraliste
A partir du 1er janvier, la consultation chez le médecin généraliste passe de 22 à 23€.
Coût estimé pour l'Assurance maladie, qui rembourse 70% du prix de la consultation : 260 millions € par an, selon le ministère de la Santé.
Ce chiffre ne tient pas compte de la somme qui sera prise en charge par les mutuelles et les complémentaires santé, qui remboursent les 30% restants.
4. Quelle hausse de prix pour les mutuelles ?
"Entre 7 et 8%" : c'est la hausse moyenne à prévoir pour les tarifs des mutuelles et des complémentaires santé en 2011, explique la Mutualité Française.
Trois explications principales.
D'abord la hausse "naturelle" des dépenses de santé, due au vieillissement de la population et à des techniques de soins de plus en plus coûteuses.
Ensuite les transferts de charge prévus dans le PLFSS (ce que la Sécurité sociale ne prend plus en charge).
Enfin, la nouvelle taxe de 3,5% sur les contrats de complémentaires santé, décidée dans le cadre de la chasse aux niches fiscales.
A lire aussi : Les mauvaises nouvelles fiscales de la rentrée
5. Les fraudeurs à l'amende
Le budget 2011 de la Sécu s'attaque aussi aux fraudeurs.
Actuellement, ceux qui travaillent et touchent une rémunération pendant leur arrêt maladie doivent, s'ils sont repérés, rembourser les indemnités journalières versées au titre de leur arrêt.
A partir de 2011, des sanctions financières seront appliquées, en plus du remboursement des indemnités jugées pas assez dissuasives.
Objectif pour le gouvernement : "sanctionner des arrêts maladie injustifiés", alors que les indemnités journalières versées ont augmenté de "4,9% sur les sept premiers mois de 2010".
6. L'aide au logement aussi touchée !
L'Assurance maladie n'est pas la seule à la diète, la branche "famille" de la Sécurité sociale est aussi affectée, notamment l'aide personnalisée au logement.
Un allocataire qui dépose aujourd'hui une demande d'APL peut, si sa requête est acceptée, toucher son allocation pour les trois mois précédents s'il vivait dans le même logement et remplissait déjà les conditions d'octroi de l'aide.
Cette rétroactivité n'existera plus en 2011.
Economie attendue pour le budget de la Sécu et de l'Etat : 240 millions € par an.
7. Quand le gouvernement fait un geste...
Si le PLFSS 2011 est marqué par la rigueur, quelques gestes du gouvernement sont à souligner.
Pour les plus modestes.
Le texte prévoit d'abord d'améliorer l'accès aux couvertures complémentaires pour les personnes certes modestes, mais pas assez pour prétendre à la CMU complémentaire.
Comment ?
En relevant le plafond de ressources qui permet de toucher l'ACS, aide à l'acquisition d'une complémentaire santé.
Il s'agit d'une réduction sur le prix de la complémentaire, par le biais d'un chèque que l'assuré remet à l'organisme de son choix.
Le seuil pour y avoir droit est aujourd'hui égal au plafond de la CMU complémentaire majoré de 20%.
Ce sera 26% en 2011, 30% en 2012.
Coût estimé pour le fonds CMU : 23 millions € en 2011.
Les victimes de l'amiante ont actuellement 4 ans pour faire valoir leurs droits devant le Fonds d'indemnisation (Fiva).
Ce délai de prescription passera à 10 ans.
Et le plan Alzheimer se poursuivra en 2011.
Ainsi, 35 nouvelles maisons pour l'autonomie et l'intégration des malades d'Alzheimer seront ouvertes.
8. Des maisons de naissance pour accoucher en dehors de l'hôpital
Il y aura finalement des maisons de naissance en France en 2011.
Les députés, qui avaient d'abord rejeté l'idée du gouvernement, l'ont finalement votée.
Il s'agit d'expérimenter, pendant cinq ans, cinq établissements, destinés à celles qui souhaitent un accouchement moins médicalisé.
"Je veux encadrer ces pratiques [de naissance 'naturelle'], s'est justifiée la ministre de la Santé Roselyne Bachelot. Sinon, nous laissons les sectes avoir des structures qui, au motif de répondre au désir de certaines femmes, les mettent sous influence".
Ces maisons seront "attenantes à une maternité". Portant, après avoir été votée par l'Assemblée nationale, cette proposition a été rejetée par le Sénat.
9. Les cigarettiers et les jeunes parents épargnés
Les députés ont toutefois refusé d'avaliser deux mesures.
Contrairement à ce qu'avait souhaité le gouvernement, le versement de la Paje, prestation accueil du jeune enfant, ne sera pas décalé au premier jour du mois suivant la naissance.
L'allocation continuera d'être versée à compter de l'accouchement.
Le gouvernement en attendait 64 millions € d'économies par an.
Quant à la proposition du député UMP Yves Bur de taxer la progression du chiffre d'affaires des fabricants de tabac, elle a aussi été recalée par l'Assemblée.
10. Pour un déficit de seulement 21 milliards...
Malgré les mesures d'économies, le fameux "trou" de la Sécu va continuer de se creuser l'an prochain.
Le gouvernement estime que le déficit du régime général s'élèvera à 21,3 milliards € en 2011 - c'est toutefois 1,8 milliard de moins qu'en 2010.
Branche la plus déficitaire : l'Assurance maladie, dans le rouge de 11,5 milliards € en 2011.
Elle est suivie de la branche "vieillesse", -6,9 milliards, puis de la branche "famille", -3 milliards.
Seule à l'équilibre : la branche "accidents du travail et maladies professionnelles".
FÉDÉRONS NOS INITIATIVES
Collectif Bergeracois «Faire entendre les Exigences Citoyennes».
FÉDÉRONS NOS INITIATIVES
L'intransigeante majorité présidentielle met tout son poids dans l'utilisation de tout l'arsenal législatif et répressif pour faire passer, sur la question des retraites, une réforme à laquelle s'oppose une très large majorité de Français.
Le projet de toute la droite cache mal son ambition d'ouvrir et de livrer à la capitalisation financière tout notre système de protection sociale à la française fondée sur le principe de la répartition.
L'exceptionnel mouvement syndical, social, citoyen, qui s'amplifie de semaines en semaines, ne veut pas de cette réforme.
Celle-ci est en passe d'être votée les jours prochains.
Elle est la goutte qui fait déborder le vase de plusieurs années d'injustices sociales.
Elle dit, avec une force inouïe, le profond rejet de politiques qui rendent par chaque nouvelle réforme et par chaque nouvelle loi votée, les riches actionnaires toujours plus riches et tout le reste de la population responsables de tous les maux.
C'est vrai en France comme dans la grande majorité des pays l'Europe, comme de tous les continents.
Cela suffit!!!
Nous devons monter d'un cran les mobilisations.
Nous devons en varier et la forme et le contenu.
Nous devons multiplier nos actions en investissant tout l'espace public.
Nous devons diversifier nos interventions pacifiques.
Pour gagner il nous faut pouvoir démocratiquement en décider librement, de manière régulière et renouvelée.
Nous vous proposons, en ce sens, d'agir ensemble, à la fois:
- comme Force de résistance
- comme Force de proposition
Pour participer à changer le cap des perspectives dans notre pays.
Nous appelons tous les citoyens et les organisations qui sont les leurs, associatives, syndicales, politiques à faire leur le rendez vous et l'espace vous propose le Collectif Bergeracois»Faire entendre les exigences Citoyennes».
Nous lançons un appel :
Pour être encore plus nombreux à la manifestation du jeudi 28 octobre à Bergerac dès 16h30 et à nous retrouver , après la manifestation, à la salle de l'Orangerie , au Jardin Perdoux à Bergerac .
La salle est à votre disposition dès 18h30